Du bon usage de la crise
L’impact principal de la crise née à l’été 2007 reste à venir.
Les conséquences sur l’économie réelle seront importantes et durables en termes de destruction de richesses, de ralentissement de l’activité, de baisse du pouvoir d’achat et de montée du chômage dans les pays développés. Les effets sociaux en sont déjà perceptibles, concentrés sur les ménages et les pays les plus défavorisés, entraînant la multiplication des protestations contre la baisse de niveau de vie et des émeutes de la faim. Les tensions et les risques politiques se traduisent par le regain du nationalisme économique, des pressions protectionnistes, des critiques radicales contre l’économie de marché.