Le développement durable : une idéologie ? Entre sécurité, peurs et catastrophes (2/2)
Par ailleurs, nos sociétés semblent développer une sorte d’ « addiction à la peur » au sein d’un univers aseptisé. La recherche de sensations fortes devient une règle pour une intensification du rapport au monde ou pour une affirmation de soi. On « joue à se faire peur ». Le principe de précaution offre un riche terrain à de tels comportements, où la moindre rumeur confortée par la méfiance à l’égard des décideurs (« on » nous cache tout) déclenche de véritables paniques.