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D’un Monde SEDENTAIRE à un Monde MOBILE

Qu’en tirer comme réflexion politique ?

La commune, le département puis la région ont été inventés dans le monde sédentaire. Cela ne veut pas dire qu’il faut changer de cadre politique, mais que l’habitant n’habite plus son canton, sa commune et sa cité de la même manière. Le politique n’est plus un cadre il devient un totem, il ; les relations ont changé.

Les citoyens et les électeurs sont d’abord des acteurs du temps libre, des retraités, des personnes aux multiples activités différentes du travail : les catégories socio-professionnelles vont bientôt voler en éclat.

Cette évolution pose beaucoup de questions. Qu’est-ce qu’une cité ? où est-elle ? Est-ce là où je dors ? Où je travaille ? Où je vais en vacances .

La fête économique planétaire

Les trente glorieuse pour la France ?

Le monde a rarement connu période si prospère et nargué tant de risques incontrôlables. La fête économique planétaire s’inscrit dans un cycle de croissance de très long terme extraordinaire (Michel Cicurel : président du directoire de la compagnie financière Edmond de Rothschild in Le Figaro : janvier 2006).

Car le phénomène de développement accéléré de la Chine et de l’Inde n’a aucun équivalent dans l’histoire économique de la planète. Jamais encore un continent de plus de 2 milliards d’individus n’a fait sa révolution industrielle à l’Angleterre et la France d’abord, puis les USA et le Japon ensuite, très vite les limites ont été atteintes à cause des populations limitées…).

Oui, répond Jacques Marseille (in le Point, février 2006), nous sommes à la veille de nouvelles Trente Glorieuses, car il existe des cycles économiques de mieux en mieux connus (1848 – 1897 – 1950…), interruption du dernier cycle de « vaches grasses » non pas en 1973, la hausse du pouvoir d’achat se poursuivant jusqu’au dernier choc pétrolier, mais jusqu’en 1983, quand le tournant de la rigueur imposé aux socialistes par la réalité entraîne le pays dans un mouvement de désinflation, de croissance faible, de chômage persistant et de partage de la valeur ajoutée plus favorable au capital qu’au travail.

HOMMES – FEMMES : UNE SEXUALITE PLUS SEMBLABLE

Quelles sont les pratiques sexuelles des Français et comment ont-elle évolué ces quinze dernières années ?

Tel est le thème de l’enquête « contexte de la sexualité en France » qui établit la comparaison avec les 2 premières études, celle de 1970 et celle de 1992.

Ceux sont 12 364 français de 18 à 69 ans qui ont été interrogés sur leur sexualité.

Cette enquête révèle que les différences de comportement sexuel entre hommes et femmes s’amenuisent. Et ce dès les premiers émois, puisque l’âge du premier rapport sexuel est désormais le même à quelque mois près pour les garçons et les filles : 17.2 ans, 17.6 ans pour les filles. Il y a 50 ans, les femmes connaissaient en moyenne leur premier rapport sexuel 2 ans après les hommes.

Le parti démocrate dans le piège irakien

Depuis la victoire démocrate au Congrès en novembre 2006, la guerre d’Irak s’aggrave d’une autre guerre à Washington entre George W. Bush et son opposition démocrate. Pour la première fois depuis le début de l’invasion, et en partie à cause d’elle, une Amérique divisée est sortie des urnes : une majorité d’Américains a clairement répudié le bushisme et le président se voit contraint de composer avec un Congrès hostile. Par une ironie noire de l’Histoire, le même Parti républicain qui a voulu tourner la page de l’impuissance et de l’humiliation des années Vietnam, retrouve à la tête de l’une des plus évidentes déroutes militaires et morales de l’histoire des Etats-Unis. Cruel destin, mais dont l’Administration Bush, même désavouée par l’électorat, refuse de convenir. La guerre du terrorisme gagne à ses yeux en crédibilité et en héroïsme du fait même de l’ampleur du chaos irakien. De l’expédition américaine en Irak, et de sa gestion politique et militaire, dépend désormais l’issue des élections présidentielles de 2008. Mais aussi le sort du nouveau républicanisme américain, dont Dick Cheney et Karl Rove restent, dans l’entourage du président, les gardiens impavides. Le vote par les Démocrates des crédits demandés par le président Bush au Congrès pour continuer sa guerre perdue en Irak aura été leur dernière victoire.

FRANCE : PERSPECTIVES D’EMPLOI

Le rapport de la DARES (Direction de l’Animation de la Recherche des Etudes et des Statistiques) les métiers en 2015, fait suite à une première publication dans la collection première synthèse de la DARES. Il est l’aboutissement du cycle de travaux du groupe prospectives des métiers et des qualifications du commissariat général au plan devenu Centre d’Analyse Stratégique.

La plus importante de ces modifications est la prise en compte des projections démographiques les plus récentes de l’INSEE en juillet 2006.

Les conséquences significatives : « il n’y aura pas de baisse de la population active et pas non de plus de pénurie générale de main d’œuvre, et il existera encore des ressources sous-utilisées du côté des chômeurs, des femmes, des jeunes et des seniors » écrivent les auteurs.

D’autre part, il précise que le ralentissement de la population active ne se traduira pas forcément par une décrue durable et importante du chômage comme cela est encore trop souvent imaginé. Au contraire un scénario noir n’est pas a écarté, celui où des situations de chômage important coexisteraient avec des difficultés de recrutement.

Le Pénal et la soif de vengeance

Ou quand le sentiment d’être vengé s’institutionnalise…

Pourquoi dans une société qui se judiciarise de plus en plus, existe-t-il encore un recours si fréquent au juge pénal ? Parce que la voie pénale ajoute la vengeance à la réparation. Et aujourd’hui, on ne supporte plus qu’un fait dommageable ne soit pas rattaché à un faute et que la faute soit payée par une personne physique morale. Même s’il existe des mécanismes de réparation, la recherche du coupable est une tendance de plus en plus forte chez les victimes.

LA CHINE ET LES ETATS-UNIS : LA COLLISION

et tout cela à force d’incompréhension…

Plus soucieux de publicité que de crédibilité long terme, les deux camps ont tout fait pour esquiver la question qui fait mal : d’un déséquilibre bilatéral qui fonce vers les 300 milliards de dollars.

Entre les Etats-Unis et la chine, c’est bien autre chose que des chicaneries de taux de change que Washington infligeât naguère qu’à ces alliés européens et japonais. Cette fois il s’agit d’un test politique grandeur nature, entre la « super puissance » et celle qui rêve de lui voler le titre. De l’issue peut naître davantage de compétitions. Elle rechignerait sur des dossiers cruciaux comme l’Iran, la Corée du Nord, l’Afrique ou le réchauffement climatique. A l’inverse il peut en rester une hostilité durable.

L’administration BUSH comme le Président BUSH et les Républicains battus aux législatives sont en plein campagne pré-électorale, mais il ne sont pas les seuls, à sa façon la Chine est aussi en pleine campagne politique et peu soucieuse de compromis.

« C’EST AUX POLITIQUES DE GUIDER L’OPINION, PAS L’INVERSE ».

Un premier regard jeté sur les évolutions de la vie politique en France, pouvait avant l’élection Présidentielle, faire conclure au rejet de la politique par un nombre croissant de citoyens. Les signes en étaient multiples.

Mais dans ce rejet d’une certaine politique se lisait confusément la demande d’une autre politique.

Une politique plus vraie, plus réelle, plus prêt des réalités, plus pragmatique … La campagne présidentielle de 2007 a permis aux candidats de positiver le mouvement de politisation négative qui peu à peu avait saisi, à droite et à gauche, des bancs entiers de la société française.

On retrouve avec ces accents, les accents émis au cours de cette campagne, la possibilité d’écrire un nouveau projet de société, sous l’action d’un chef.

La FIN du JOURNALISME ?

Le modèle d’une presse d’opinion, seule garante de la démocratie et battu en brèche par le développement des médias participatifs.

La presse écrite, on le sait, est en crise. Mais de quelle crise ? Un modèle de presse prestigieux, celui des quotidiens d’information nationaux et payants, qui perd régulièrement des lecteurs et vit au bord du dépôt de bilan. Pendant que d’autres médias, d’autre modèles connaissent eux une crise de croissance : les journaux gratuits font floresse quand l’utilisation d’internet s’intensifie.

Dans la manière dont elle a pris l’habitude d’écrire son histoire, la presse s’est faite la compagne de la liberté et de la démocratie. Elle serait moins un pouvoir qu’un contre pouvoir. L’existence d’une presse d’opinion pluraliste vivante serait la garantie de la démocratie. Elle serait même en charge de son bon fonctionnement, c’est-à-dire de l’existence d’un espace public où les opinions peuvent se formuler, s’argumenter et se confronter. Or cet idéal s’est quelque peu brouillé. D’abord le financement actuel de la presse ne correspond plus aux garanties d’indépendance financière que le législateur avait prévu au lendemain de la seconde guerre mondiale. On ne sait plus très bien qui parle à travers la presse d’opinion.

Et dans le cas des journaux dits gratuits, on peut se demander si la publicité sert à financer l’information ou si à l’inverse l’information n’est pas qu’une manière d’introduire la publicité.

Ensuite si la presse est un contre pouvoir, elle est aussi un pouvoir dont elle use et parfois abuse. Ce 4ème pouvoir s’exerce selon des stratégies bien impénétrables pour le lecteur et bien éloignées de l’idéal d’indépendance par ailleurs revendiqué. L’idéal de la presse garante de la démocratie supposait une étique rigoureuse du journalisme, la possibilité de distinguer entre les faits et leurs interprétations, le respect de procédure rigoureuse.

L’individualisme et la défiance

Nous sommes passés successivement d’une société de confiance à une société de méfiance, et aujourd’hui à une société de défiance. Quelques descriptions des mécanismes des comportements observés dans notre société peuvent nous fournir des explications sur ce que nous sentons : contracutaliser toutes nos relations, consommer à outrance et finir par mimer notre vie, seuls contre les autres… Voilà l’atmosphère dans laquelle nous baignons :