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« 4 mois, 3 semaines, 2 jours »

La réalité humaine de l’avortement sur les écrans

Adversaires ou partisans de l’avortement, ils sont très nombreux à saluer comme un événement la sortie au cinéma du film du Roumain Cristian Mungiu, 4 mois, 3 semaines, 2 jours. C’est ce que souligne LE MONDE du 29 juin, qui a interrogé deux personnalités aux convictions opposées :

« L’un est un fervent partisan de l’avortement, gynécologue à l’hôpital Bichat et créateur d’un réseau destiné à développer les IVG médicamenteuse en ville, et l’autre un opposant de conscience à ce qu’il considère comme une atteinte à la vie, catholique pratiquant et vice-président de la Confédération nationale des Associations familiales catholiques. Malgré leurs divergences, Philippe Faucher et Jean-Marie Andrès estiment tous deux que 4 mois, 3 semaines, 2 jours est un film ‘’magnifique et important ‘’.»

De L’HUAMNITE à LIBERATION, de PRESENT au FIGARO, les quotidiens célèbrent la qualité artistique du film, mais leurs conclusions divergentes sur les intentions du réalisateur révèlent à quel point le film semble fait pour la controverse.

Efficacité économique et développement durable

« Les entreprises qui n’intègrent pas le développement durable seront hors de course ».

Présidente du parti Cap 21, ancien ministre et avocate, Corinne Lepage milite pour que les PME intègrent plus volontairement le développement durable à leur stratégie.  » – Les questions environnementales sont-elles encore aujourd’hui l’occasion de rechercher un avantage concurrentiel ?

- Nos concitoyens n’ont pas attendu et ont déjà bouleversé leur mode de consommation. Les industriels qui n’anticipent pas cette évolution vont perdre du terrain et disparaître. Aujourd’hui, si la PME n’intègre pas le développement durable dans ses stratégies, elle va très vite être hors course. C’est une question de survie ! En refusant cette donne, elle se retrouvera face à des coûts de production plus élevés, notamment par rapport à nos voisins européens. Il est impératif et urgent de modifier les process, de mieux gérer les déchets. L’environnement représente une source d’innovations, d’emplois et d’économies. La gestion rationnelle de l’énergie et des matières premières permet de réduire considérablement la consommation, les coûts de traitement, ainsi que les frais de recyclage et de ce fait l’impact des activités industrielles sur l’environnement. Ce n’est plus le « toujours plus » qui doit guider notre économie mais bien le « toujours mieux ».

Les recettes d’Attali…

… pour le pouvoir d’achat et sa demande au Président Sarkozy d’abroger l’article de la Constitution appliquant le principe de précaution à l’environnement Une remise en cause générale de toutes les rigidités professionnelles et bureaucratiques. La commission pour la libération de la croissance rendra ses premières propositions en octobre concernant le pouvoir d’achat, le logement et les professions réglementées, a annoncé hier son président Jacques Attali qui participait au « Grand Rendez,-Vous » Europe 1, TV 5Monde et Le Parisien. Mobilité des élites, justices sociale et pouvoir d’achat des plus pauvres, tels sont les trois grands axes à privilégier. Attali stigmatise les rigidités sectorielles : « Si on ramenait les réglementations de la distributions au niveau des autres pays, on pourrait accroître de 0,6 point notre croissance annuelle et créer un million d’emplois. » L’insuffisance de la concurrence, en particulier dans le logement social, pèse sur le pouvoir d’achat des Français, a-t-il martelé. Considérant que les réformes ne pourront réussir si elles ne recueillent un consensus, dans l’idéal le rapport de la commission devrait, dit-il, se limiter à « dix mesures sur une page, et trente pages d’explication sur le comment faire ».

Crimes sexuels : Il n’y a pas de fatalité

Ce qui distingue l’homme civilisé du barbare, c’est la domination de l’instinct par la raison, la morale, la culture. Ce qui distingue notre « civilisation » moderne, c’est le déchaînement de l’instinct au nom d’une liberté individuelle sans foi ni loi, courbée sous les diktats d’une société marchande dont les ressorts publicitaires exacerbent les pulsions, et dont la jouissance est l’alibi suprême.

Nouvelles addictions et nouveaux comportements (I)

Selon le psychiatre Michel Lejoyeux, la névrose du siècle est celle de la dépendance.

« Les patients qui viennent me voir, écrit le Pr Michel Lejoyeux, chef de service de psychiatrie et d’addictologie à l’hôpital Bichat (Paris), dans son dernier ouvrage, « Du plaisir à la dépendance : nouvelles addictions et, nouvelles thérapies », illustrent les deux visages de l’esclavage moderne. Le premier est la dépendance par surconsommation. Certains ont besoin d’ivresses, de coups de foudre à répétition, de jackpots au casino. Ils courent après le nouveau vêtement, le nouveau sport ou l’exploit qui comblera leur sensation de manque. Le second est constitué par les esclaves de l’ascétisme, du pessimisme, et du besoin de maîtrise. Ils paraissent plus raisonnables, mais souffrent tout autant. Leurs drogues sont la médecine, les assurances, les guides de bien-être, les régimes alimentaires. » Comment devenir ou rester libre face au tabac, l’alcool, les drogues, la nourriture mais aussi l’amour, la relation avec les enfants, la consommation, le travail, l’argent, l’image du corps…

L’armée libanaise a mis fin à la révolte islamiste (II)

Proche-Orient : La victoire du chef d’état-major chrétien Michel Sleimane sur les djihadistes du camp de Nahr al-Bared pourrait avoir des conséquences politiques. Ce n’est peut-être pas la fin des djihadistes libanais, mais c’est sûrement la fin d’un épisode. Et une victoire grosse de conséquences politiques pour l’armée libanaise, qui annonce hier la chute du camp de réfugiés palestiniens de Nahr al-Bared, après trois mois de combats avec les combattants du Fatah al-Islam. « La majeure partie des terroristes a été tuée aujourd’hui et les autres ont été capturés. Quelques-uns se sont peut-être échappés, mais l’armée les pourchasse. », a déclaré un porte-parole militaire. Le chef des insurgés, le Palestinien Chaker al-Abssi, aurait néanmoins réussi à s’échapper, selon l’armée. Ces militants appartenaient à un ensemble composite de Palestiniens radicalisés, de Libanais, et de lusieurs autres nationalités dont de nombreux Saoudiens. Beaucoup d’entre eux arrivés d’Irak. Nahr al-Bared, comme d’autres camps, avaient alors « perdu sa centralité palestinienne », selon l’expression du chercheur français Bernard Rougier, pour devenir une « reproduction en miniature » du monde complexe des groupes extrémistes arabes.

Liban : courte victoire pour l’opposition chrétienne (I)

Proche- Orient : A moins de deux mois du scrutin présidentiel, cette élection législative partielle dans la région du Metn n’a fait qu’exacerber un climat politique déjà très tendu.

Beyrouth Le scrutin était une sorte de primaire, qui devait servir de test avant la présidentielle de septembre, la fonction de chef de l’Etat étant réservée à un maronite. Il opposait le candidat de Michel Aoun, l’un des leaders de l’opposition, à l’ancien président Amine Gemayel, soutenu par l’ensemble de la coalition majoritaire, dite du 14 mars, pour succéder à son fils Pierre, assassiné en juin dernier. Si le candidat aouniste, Camille Khoury, l’avait emporté haut la main, le chef du Courant patriotique libre aurait pu faire taire définitivement ses adversaires, qui l’accusent d’usurper le titre de leader des chrétiens, fondé sur le résultat des législatives de 2005 . S’il avait été battu, les chances de Michel Aoun d’accéder à la présidence auraient quasiment disparu et celles d’Amine Gemayel auraient fortement augmenté. La victoire à l’arraché de Camille Khoury – la différence n’est que de 418 voix sur 78 650 votes exprimés -ne fait que compliquer davantage encore l’équation politique libanaise déjà particulièrement complexe en raison de la structure multi confessionnelle du pays et le l’interférence d’enjeux régionaux et internationaux majeurs.

POUR un VERITABLE STATUT FISCAL de la RESIDENCE PRINCIPALE

Un toit à soi ? Telle est la préoccupation majeur d’une majorité de nos concitoyens.

Un toit pour se prémunir, un toit pour ne pas subir un loyer trop élevé, un toit pour prévenir la retraite, un toit à transmettre à ses enfants… voici le rêve.

Ne serait-il pas temps de donner un statut fiscal à la résidence principale ? A cette attente, le nouveau Président de la République a répondu en exprimant sa volonté avec un dispositif de déductibilité des intérêts d’emprunt.

C’est déjà un premier pas, mais ces dispositifs sont conçus séparément les uns des autres, sans cohérence ni ligne directrice.

Moralement Correct

« Moralement Correct », Jean Sévilla, Perrin, 2007, 219

Après le « terrorisme intellectuel » et « historiquement correct » voici le troisième essai de Jean Sévilla.

Celui-ci analyse la crise intellectuelle et la crise des valeurs que traverse la France depuis les années 1970.

Auparavant, les Français vivaient sur des valeurs communes – elles étaient de droite ou de gauche, réactionnaires ou progressiste – mais elles étaient claires et offraient une cohérence. Aujourd’hui, c’est le relativisme absolu qui est érigé en unique valeur. Tout est tolérable sauf de dire que tout ne peut pas être vrai en même temps ici et là.

LES CLES POUR UNE OUVERTURE : la POLITIQUE en France (été 2007)

La formation d’un gouvernement d’ouverture incluant des socialistes a été accueilli par les électeurs avec faveur.

Pour les uns, il s’agirait de déstabiliser la gauche, pour d’autres l’ouverture serait le fait d’un grand entrepreneur de la politique, décidé à dépasser la couteuse opposition idéologique entre la droite et la gauche modérée.

Chacune de ces explications comporte sa part de vérité à condition qu’on en oublie pas une troisième qui est le poids des circonstances.

C’est une ouverture de reconstruction plutôt que de rupture. Dans un contexte institutionnel et une conjoncture de transition qui voit le pays partagé entre la crainte des menaces qui assombrissent l’horizon et l’espérance d’une éclaircies.