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Urgences médicales des moyens mal utilisés

La critique de la Cour des Comptes. Le constat sur les urgences médicales semble unanimement partagé : l’amélioration du dispositif passe davantage par une meilleure organisation que par une augmentation des moyens.

Dans son rapport public annuel, la Cour des comptes consacre une trentaine de pages aux urgences médicales et à leur évaluation, en en pointant les dysfonctionnements. En amont, disent les auteurs de ce chapitre, le terme de « Permanence des Soins » (PDS) comporte une ambiguïté puisqu’il confond « un principe » -la disponibilité 24h sur 24-, et « modalités d’organisation d’une partie seulement des acteurs, en l’occurrence les médecins de ville ». Cette confusion oppose de facto les deux secteurs, « alors qu’il s’agit d’organiser leur complémentarité ».

les ados et le sexe

N’ayant jamais eu de rapports sexuels à 15 ans Garçons : 82,3 % Filles : 84,2 % N’ayant jamais eu de rapports sexuels à 17 ans Garçons : 37,7 % Filles : 49,8 % N’ayant jamais eu de rapports sexuels à 19 ans Garçons : 17,3 % Filles : 25,9 %

L’identité de la France

La question se situe au point de convergence des angoisses françaises : la mondialisation, les délocalisations, l’immigration, l’Europe, l’insécurité, le sentiment diffus que quelque chose se défait qui n’est remplacé par rien.

réflexions pour le printemps 2007 ou « Les recettes qui ne marchent pas »

1) Dépenser plus que ce que l’on gagne : Chaque année, pour cause de déficit, le fonctionnement de l’Etat est assuré dès la mi-octobre par des emprunts souscrits à l’étranger. 2) Partager le travail : Illusion tragique que celle qui a consisté à dire «à moi du temps libre, pour l’autre un emploi». Introduites quand la croissance était forte, les 35 heures ont fabriqué du chômage quand la croissance s’est retournée, elles ont plombé notre économie et déclassé la France. 3) Augmenter les impôts : Quand on ne produit plus assez parce qu’on travaille moins, tout en continuant à dépenser plus que ce que l’on gagne, non seulement on emprunte mais on augmente les impôts pour payer les emprunts.

le mystère XX ou pourquoi l’espérance de vie de la femme est plus importante

Dix ans d’espérance de vie en plus, meilleure résistance face aux cancers, surmortalité par infarctus… Face à la maladie, la parité n’est pas (encore ?) de mise. Moins nombreuses à la naissance, plus exposées par la maternité et les pathologies gynécologiques, les femmes finissent pourtant par surpasser les hommes. De l’embryon aux centenaires, le sexe faible n’est plus celui qu’on croit.

« QUE FAIRE ? » Agenda 2007

« QUE FAIRE ? »

Le déclin de la France n’est plus un objet de débat, mais une réalité. Un fait têtu dont le caractère désagréable ne supprime en rien l’existence. Le problème central qui se pose aux Français et qu’ils devront résoudre en 2007 n’est donc pas : « Où en sommes-nous ? » mais bien : « Que faire ? » Le déclin n’a rien de fatal : il relève d’une succession d’erreurs stratégiques et plus encore de la bulle de mensonge dans laquelle s’est enfermée la vie politique depuis un quart de siècle. De même, le redressement n’a rien d’automatique : il ne dépend que des Français qui doivent s’engager dans un examen de conscience national pour moderniser leur pays.

L’objectif est clair : réinventer un modèle français adapté au monde du XXIème siècle. Pour cela sept questions clés devront être tranchées : la question de l’autorité, donc des institutions ; la question du bien public, donc de l’Etat ; la question de la production, donc de la croissance ; la question du travail, donc du modèle social ; la question de la connaissance, donc de l’innovation ; la question de la liberté, donc de la sécurité ; la question de la France, donc de la nation.

50 ans d’Europe un anniversaire triste ou un nouvel élan ?

Cinquante ans après le traité de Rome, la construction européenne traverse la crise la plus profonde de son histoire. Ce constat, un moment récusé par certains, mais désormais largement partagé, constitue le socle sur lequel il faudra bien bâtir la relance du projet européen. Il y a un demi-siècle, les pères fondateurs avaient voulu garantir la paix et la démocratie sur un continent divisé et lui donner les moyens d’atteindre la prospérité. Le premier objectif est à ce point réalisé qu’il n’est plus mobilisateur pour les jeunes générations. Le second reste d’autant plus d’actualité que le contexte économique n’a plus rien à voir avec ce qu’il était en 1957. Le défi auquel l’Europe fait face aujourd’hui est celui de la mondialisation : notre « vieux » continent sera-t-il pénalisé, distancé par les grandes puissances de demain, l’Amérique, la Chine, l’Inde… ou bien, au contraire, saura-t-il se régénérer pour profiter du vaste mouvement de libéralisation qui se traduit, à l’échelle de la planète, par une explosion des échanges et une création de richesses sans précédent ? Au regard de l’histoire, ce dilemme n’est pas moins considérable que celui d’il y a cinquante ans, lorsqu’il s’agissait de pacifier, de reconstruire et de résister au communisme. Mais il est moins perceptible par le citoyen, obsédé par son quotidien.

L’agriculture scandaleuse…

Nous sommes heureux de vous présenter la réflexion de Michel Leblanc, écrivain et expert du secteur agricole et agroalimentaire et nous vous proposons de lire sa passionnée note d’humeur sur l’agriculture industrielle.

(Arras, le 29 mars 2007). Il y a quelques années les vaches ont perdu la boule. L’encéphalite spongiforme bovine s’est répandue en Europe avant de contaminer les autres continents. Un malheur n’arrivant jamais seul, les cochons furent touchés par la peste. Les poulets par la grippe. Les rillettes et les fromages par la Listeria. Les omelettes par la salmonelle. Les moutons par la fièvre aphteuse. Sans compter les baguettes et les pâtes alimentaires bourrées d’OGM. Le voilà donc le plus grand scandale planétaire de ce 21ème siècle naissant. Nous étions tous persuadés que la vocation de l’agriculture, depuis la nuit des temps était de nourrir les hommes. Que nenni ! A entendre tous les procureurs, elle nous a trahis. Elle aurait donc choisi de produire dans un seul but : s’enrichir. Quitte à faire mourir des innocents par centaines. Par milliers. Par millions si je m’en réfère à la prophétie du microbiologiste anglais Richard Lacey au printemps de l’année 1996. Puisque nous sommes irrémédiablement entrés dans l’ère de la malbouffe et de l’assiette piégée, trouvons vite les coupables.

Croissance et richesse nationale

Inquiétant : 15,6% des salariés français ne perçoivent que le salaire minimum alors qu’ils ne sont que 0,8% en Espagne, 1,4% au Royaume-Uni, 2,1% aux Pays-Bas, 3,1% en Irlande et 5,5% au Portugal. Une « smicardisation » de la classe moyenne travaillant dans le privé qui a fait naître un sentiment de déclassement légitime chez une majorité de Français.

Plus inquiétant encore, selon une étude publiée en décembre 2006 par l’Office européen de statistiques Eurostat, le PIB par habitant de la France ne serait que de 8% supérieur à la moyenne de l’Europe des 25 Etats membres avec 25 500 euros, alors que les Pays-Bas, l’Autriche, le Danemark, la Belgique, le Royaume-Uni et la Suède se situeraient entre 15% et 25% au-dessus de la moyenne. L’Espagne qui, en 1995, avait un PIB par habitant inférieur de près de 50% à celui de la France, n’est plus aujourd’hui qu’à 10% du revenu moyen des Français.

D’où, évidemment la grande question… : la faute à qui ? la faute à quoi ?

« LE CHÔMAGE BAISSE mais son coût augmente

Combien coûte le chômage en France et quelle a été l’évolution de son coût ?
Une question qui en suscite immédiatement une autre : la baisse du chômage s’explique-t-elle par un regain prometteur d’activité, une meilleure efficacité des dispositifs de placements des travailleurs ou par une injection de milliards supplémentaires destinés à masquer l’ampleur du fléau ?
Pour répondre à cette question, il suffit de recenser l’ensemble des dépenses pour l’emploi publiées par le ministre de l’Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement. Elles se répartissent en deux grandes catégories : les dépenses « actives » et les dépenses « passives ». Ces dernières comprennent les prestations accordées aux chômeurs et les incitations financières au retrait d’activité qui englobent les prestations versées dans le cadre des garanties de ressources, des allocations spéciales du Fonds national de l’emploi, les contrats de solidarité, le plan social de la sidérurgie, les aides au départ d’agriculteurs âgés et l’aide à la réinsertion des travailleurs étrangers.
Les dépenses « actives » sont l’ensemble des sommes consacrées à améliorer l’employabilité des salariés et à leur proposer un emploi : formations professionnelles, insertion professionnelle des jeunes, aides à l’aménagement du territoire, aides en faveur de l’artisanat, exonérations fiscales ou sociales liées à la création d’emploi, aide à la création d’entreprise pour les salariés privés d’emploi, travaux d’utilité collective, contrats emploi-activité, aides à la mobilité géographique, indemnisation du chômage partiel, subventions du Comité interministériel de restructuration industrielle (Cirl) et fonctionnement de l’ANPE.
On y ajoute enfin le coût des mesures liées à la réduction du temps de travail, des lois Robien de 1996 aux lois Aubry de 1998 et 2000, et aux allègements Fillon de 2003.