POUR S’ENRICHIR, LES FRANÇAIS CROIENT AUX JEUX
Les anglais et les allemands comptent surtout sur leur travail.
1,5 millions d’euro : pour 60% des français et des anglais, c’est le patrimoine qu’il faut détenir pour « être riche », selon une enquête TNS publiée en juillet 2007.
Si les britanniques et les allemands comptent d’abord sur leur travail pour y parvenir, les français oscillent « entre raison et rêve », relève l’enquête. Ils sont presque aussi nombreux à compter sur les gains aux jeux d’argent (39 %) que sur les fruits de leur travail (40 %).
D’un Monde SEDENTAIRE à un Monde MOBILE
Qu’en tirer comme réflexion politique ?
La commune, le département puis la région ont été inventés dans le monde sédentaire. Cela ne veut pas dire qu’il faut changer de cadre politique, mais que l’habitant n’habite plus son canton, sa commune et sa cité de la même manière. Le politique n’est plus un cadre il devient un totem, il ; les relations ont changé.
Les citoyens et les électeurs sont d’abord des acteurs du temps libre, des retraités, des personnes aux multiples activités différentes du travail : les catégories socio-professionnelles vont bientôt voler en éclat.
Cette évolution pose beaucoup de questions. Qu’est-ce qu’une cité ? où est-elle ? Est-ce là où je dors ? Où je travaille ? Où je vais en vacances .
La fête économique planétaire
Les trente glorieuse pour la France ?
Le monde a rarement connu période si prospère et nargué tant de risques incontrôlables. La fête économique planétaire s’inscrit dans un cycle de croissance de très long terme extraordinaire (Michel Cicurel : président du directoire de la compagnie financière Edmond de Rothschild in Le Figaro : janvier 2006).
Car le phénomène de développement accéléré de la Chine et de l’Inde n’a aucun équivalent dans l’histoire économique de la planète. Jamais encore un continent de plus de 2 milliards d’individus n’a fait sa révolution industrielle à l’Angleterre et la France d’abord, puis les USA et le Japon ensuite, très vite les limites ont été atteintes à cause des populations limitées…).
Oui, répond Jacques Marseille (in le Point, février 2006), nous sommes à la veille de nouvelles Trente Glorieuses, car il existe des cycles économiques de mieux en mieux connus (1848 – 1897 – 1950…), interruption du dernier cycle de « vaches grasses » non pas en 1973, la hausse du pouvoir d’achat se poursuivant jusqu’au dernier choc pétrolier, mais jusqu’en 1983, quand le tournant de la rigueur imposé aux socialistes par la réalité entraîne le pays dans un mouvement de désinflation, de croissance faible, de chômage persistant et de partage de la valeur ajoutée plus favorable au capital qu’au travail.
HOMMES – FEMMES : UNE SEXUALITE PLUS SEMBLABLE
Quelles sont les pratiques sexuelles des Français et comment ont-elle évolué ces quinze dernières années ?
Tel est le thème de l’enquête « contexte de la sexualité en France » qui établit la comparaison avec les 2 premières études, celle de 1970 et celle de 1992.
Ceux sont 12 364 français de 18 à 69 ans qui ont été interrogés sur leur sexualité.
Cette enquête révèle que les différences de comportement sexuel entre hommes et femmes s’amenuisent. Et ce dès les premiers émois, puisque l’âge du premier rapport sexuel est désormais le même à quelque mois près pour les garçons et les filles : 17.2 ans, 17.6 ans pour les filles. Il y a 50 ans, les femmes connaissaient en moyenne leur premier rapport sexuel 2 ans après les hommes.
Le parti démocrate dans le piège irakien
Depuis la victoire démocrate au Congrès en novembre 2006, la guerre d’Irak s’aggrave d’une autre guerre à Washington entre George W. Bush et son opposition démocrate. Pour la première fois depuis le début de l’invasion, et en partie à cause d’elle, une Amérique divisée est sortie des urnes : une majorité d’Américains a clairement répudié le bushisme et le président se voit contraint de composer avec un Congrès hostile. Par une ironie noire de l’Histoire, le même Parti républicain qui a voulu tourner la page de l’impuissance et de l’humiliation des années Vietnam, retrouve à la tête de l’une des plus évidentes déroutes militaires et morales de l’histoire des Etats-Unis. Cruel destin, mais dont l’Administration Bush, même désavouée par l’électorat, refuse de convenir. La guerre du terrorisme gagne à ses yeux en crédibilité et en héroïsme du fait même de l’ampleur du chaos irakien. De l’expédition américaine en Irak, et de sa gestion politique et militaire, dépend désormais l’issue des élections présidentielles de 2008. Mais aussi le sort du nouveau républicanisme américain, dont Dick Cheney et Karl Rove restent, dans l’entourage du président, les gardiens impavides. Le vote par les Démocrates des crédits demandés par le président Bush au Congrès pour continuer sa guerre perdue en Irak aura été leur dernière victoire.
FRANCE : PERSPECTIVES D’EMPLOI
Le rapport de la DARES (Direction de l’Animation de la Recherche des Etudes et des Statistiques) les métiers en 2015, fait suite à une première publication dans la collection première synthèse de la DARES. Il est l’aboutissement du cycle de travaux du groupe prospectives des métiers et des qualifications du commissariat général au plan devenu Centre d’Analyse Stratégique.
La plus importante de ces modifications est la prise en compte des projections démographiques les plus récentes de l’INSEE en juillet 2006.
Les conséquences significatives : « il n’y aura pas de baisse de la population active et pas non de plus de pénurie générale de main d’œuvre, et il existera encore des ressources sous-utilisées du côté des chômeurs, des femmes, des jeunes et des seniors » écrivent les auteurs.
D’autre part, il précise que le ralentissement de la population active ne se traduira pas forcément par une décrue durable et importante du chômage comme cela est encore trop souvent imaginé. Au contraire un scénario noir n’est pas a écarté, celui où des situations de chômage important coexisteraient avec des difficultés de recrutement.
Le Pénal et la soif de vengeance
Ou quand le sentiment d’être vengé s’institutionnalise…
Pourquoi dans une société qui se judiciarise de plus en plus, existe-t-il encore un recours si fréquent au juge pénal ? Parce que la voie pénale ajoute la vengeance à la réparation. Et aujourd’hui, on ne supporte plus qu’un fait dommageable ne soit pas rattaché à un faute et que la faute soit payée par une personne physique morale. Même s’il existe des mécanismes de réparation, la recherche du coupable est une tendance de plus en plus forte chez les victimes.