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le mystère XX ou pourquoi l’espérance de vie de la femme est plus importante

Dix ans d’espérance de vie en plus, meilleure résistance face aux cancers, surmortalité par infarctus… Face à la maladie, la parité n’est pas (encore ?) de mise. Moins nombreuses à la naissance, plus exposées par la maternité et les pathologies gynécologiques, les femmes finissent pourtant par surpasser les hommes. De l’embryon aux centenaires, le sexe faible n’est plus celui qu’on croit.

« QUE FAIRE ? » Agenda 2007

« QUE FAIRE ? »

Le déclin de la France n’est plus un objet de débat, mais une réalité. Un fait têtu dont le caractère désagréable ne supprime en rien l’existence. Le problème central qui se pose aux Français et qu’ils devront résoudre en 2007 n’est donc pas : « Où en sommes-nous ? » mais bien : « Que faire ? » Le déclin n’a rien de fatal : il relève d’une succession d’erreurs stratégiques et plus encore de la bulle de mensonge dans laquelle s’est enfermée la vie politique depuis un quart de siècle. De même, le redressement n’a rien d’automatique : il ne dépend que des Français qui doivent s’engager dans un examen de conscience national pour moderniser leur pays.

L’objectif est clair : réinventer un modèle français adapté au monde du XXIème siècle. Pour cela sept questions clés devront être tranchées : la question de l’autorité, donc des institutions ; la question du bien public, donc de l’Etat ; la question de la production, donc de la croissance ; la question du travail, donc du modèle social ; la question de la connaissance, donc de l’innovation ; la question de la liberté, donc de la sécurité ; la question de la France, donc de la nation.

50 ans d’Europe un anniversaire triste ou un nouvel élan ?

Cinquante ans après le traité de Rome, la construction européenne traverse la crise la plus profonde de son histoire. Ce constat, un moment récusé par certains, mais désormais largement partagé, constitue le socle sur lequel il faudra bien bâtir la relance du projet européen. Il y a un demi-siècle, les pères fondateurs avaient voulu garantir la paix et la démocratie sur un continent divisé et lui donner les moyens d’atteindre la prospérité. Le premier objectif est à ce point réalisé qu’il n’est plus mobilisateur pour les jeunes générations. Le second reste d’autant plus d’actualité que le contexte économique n’a plus rien à voir avec ce qu’il était en 1957. Le défi auquel l’Europe fait face aujourd’hui est celui de la mondialisation : notre « vieux » continent sera-t-il pénalisé, distancé par les grandes puissances de demain, l’Amérique, la Chine, l’Inde… ou bien, au contraire, saura-t-il se régénérer pour profiter du vaste mouvement de libéralisation qui se traduit, à l’échelle de la planète, par une explosion des échanges et une création de richesses sans précédent ? Au regard de l’histoire, ce dilemme n’est pas moins considérable que celui d’il y a cinquante ans, lorsqu’il s’agissait de pacifier, de reconstruire et de résister au communisme. Mais il est moins perceptible par le citoyen, obsédé par son quotidien.