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La Question religieuse au XXIème siècle de Georges Corm

-Géopolitique et crise de la modernité-

Depuis la fin de la guerre froide et les attentats du 11 septembre 2001, le thème du « choc des civilisations », popularisé par Samuel Huntington et renforcé par l’activisme des néoconservateurs américains au pouvoir à Washington, s’est imposé à l’échelle internationale. C’est la grille de lecture la plus couramment répandue pour appréhender les conflits et les complexités du monde. La dimension religieuse y occupe une place de choix : l’appartenance religieuse au coeur des identités, serait le principal facteur de conflit entre les peuples et les nations.

Les fondamentaux : libéraux et libéralisme en 5 billets

Le libéralisme ne peut pas être réduit au capitalisme, à la mondialisation et à la globalisation car nous allons le voir dans cette série de billets qui lui est consacrée, cette notion n’est pas une idéologie de notre monde contemporain déréglé, c’est même à peine un système de pensée, c’est un cadre de réflexion et d’action, une méthode d’analyse, une grille de valeurs qui naît juste après le siècle des lumières… Nous offrons à votre réflexion 5 articles pour illustrer la réalité de la pensée libérale. Ces 5 billets précèdent ceux sur la mondialisation et la globalisation.

Libéralisme : la caricature dépasse toujours la réalité ! (5/5)

Pour les socialistes, les gouvernements de droite échouent à agir et à transformer parce qu’ils sont trop libéraux et pour Alain Madelin ils échouent parce que pas assez libéraux. Dialogue de sourds, le libéralisme a tant d’acceptions différentes. La définition historique fait du libéral le farouche défenseur des libertés : liberté de la presse face à la censure, liberté de la pensée face à l’absolutisme. Si les mots ont un sens, le libéral fut, d’abord, un homme gauche.

La culture libérale ou l’esprit d’indépendance (4/5)

Pour retrouver la place qu’ils n’auraient jamais dû perdre dans le débat politique, les libéraux français ne doivent pas se renier mais renouer sans complexe avec la réflexion de leurs pères fondateurs (Benjamin Constant…) : séparer César de Dieu, le public du privé, la politique de l’économie, la morale du calcul d’intérêt, la volonté générale de la norme, la loi des droits, la sanction de la prévention, l’individu de la communauté – cette méthode de raisonnement politique qui résume l’essentiel de la démarche libérale dans notre pays est la condition indispensable à la reconquête de l’autonomie individuelle sur un environnement social de plus en plus oppressant et aveugle. La plus apte en tout cas à favoriser l’émergence d’une société laissant à chacun, selon une formue d’Aron « la charge de trouver dans la liberté, le sens de sa vie ».

Les fondamentaux libéraux en trois leçons (3/5)

« La France est depuis toujours un pays dirigiste que là est sa vocation millénaire, sa nature profonde, son identité culturelle. Cette qualité la distingue et la protège heureusement de la chienlit libérale et de la barbarie « anglo-saxonne ». De Colbert à De Gaulle, de Robespierre à Mitterrand, du jacobinisme au bonapartisme, du planisme au socialisme, à droite comme à gauche, nous adorons l’Etat et réclamons l’économie administrée. L’ennui c’est que cette version de notre histoire est une vaste blague.

La pensée libérale : analyse de l’histoire et obligation d’action (2/5)

Pour aborder la synthèse de la pensée libérale de Raymond Aron, nous vous proposons un retour sur les entretiens de accordé en 1981 à Jean-Louis Missika et Dominique Wolton et retracé dans son livre le « Spectateur engagé »

Intégrismes (Joseph Macé Scaron) (1/5)

« (…) le zapping électoral des Français (…) est la marque non d’un rejet mais d’une profonde inquiétude, nourrie par la multiplication des fractures qui épuisent notre pays.