La culture libérale ou l’esprit d’indépendance (4/5)
Pour retrouver la place qu’ils n’auraient jamais dû perdre dans le débat politique, les libéraux français ne doivent pas se renier mais renouer sans complexe avec la réflexion de leurs pères fondateurs (Benjamin Constant…) : séparer César de Dieu, le public du privé, la politique de l’économie, la morale du calcul d’intérêt, la volonté générale de la norme, la loi des droits, la sanction de la prévention, l’individu de la communauté – cette méthode de raisonnement politique qui résume l’essentiel de la démarche libérale dans notre pays est la condition indispensable à la reconquête de l’autonomie individuelle sur un environnement social de plus en plus oppressant et aveugle. La plus apte en tout cas à favoriser l’émergence d’une société laissant à chacun, selon une formue d’Aron « la charge de trouver dans la liberté, le sens de sa vie ».
Les fondamentaux libéraux en trois leçons (3/5)
« La France est depuis toujours un pays dirigiste que là est sa vocation millénaire, sa nature profonde, son identité culturelle. Cette qualité la distingue et la protège heureusement de la chienlit libérale et de la barbarie « anglo-saxonne ». De Colbert à De Gaulle, de Robespierre à Mitterrand, du jacobinisme au bonapartisme, du planisme au socialisme, à droite comme à gauche, nous adorons l’Etat et réclamons l’économie administrée. L’ennui c’est que cette version de notre histoire est une vaste blague.
La pensée libérale : analyse de l’histoire et obligation d’action (2/5)
Pour aborder la synthèse de la pensée libérale de Raymond Aron, nous vous proposons un retour sur les entretiens de accordé en 1981 à Jean-Louis Missika et Dominique Wolton et retracé dans son livre le « Spectateur engagé »
Intégrismes (Joseph Macé Scaron) (1/5)
« (…) le zapping électoral des Français (…) est la marque non d’un rejet mais d’une profonde inquiétude, nourrie par la multiplication des fractures qui épuisent notre pays.