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Etre français (1) : comment peut-on devenir français ?

Dans la question de l’acquisition de la nationalité française il y a deux façons de voir les choses : l’adoption de la France comme une histoire, une aventure collective, voire un bonheur !… ou l’adoption de la France comme un sac de droits sans devoir, une série d’avantages administratifs, voire comme une récrimination.

Etre français (2) : la leçon des coupes du monde

La France n’a jamais été multiculturelle mais multiraciale. Elle l’est parce qu’elle refuse d’être polyethnique et parce qu’elle aime l’unité. Là où le multiculturalisme est division, la république est une et indivisible. Alain Peyrefitte résume la construction de l’histoire française : « Nous, avec plusieurs races, plusieurs ethnies, nous avons fait un seul peuple, une seule culture. (…)

Devenir français (1) : Le cadre juridique et le contexte du passage de l’assimilation à l’intégration

La principale menace qui pèse sur notre civilisation ne vient pas des musulmans pratiquants puisqu’à l’image des événements de janvier 2004 autour du port du voile, l’annonce d’une simple loi a suffi à les ramener à la raison ; mais des fanatiques religieux qui les manipulent et des intégristes de tous bords – y compris les écologistes et alter mondialistes – qui les soutiennent par idéologie. L’Etat doit tenir bon : pas d’insignes religieux ostensibles à l’école ; pas d’entrave d’ordre ethnique ou religieux au fonctionnement des services publics. Point final.

Devenir français (2) : La pratique républicaine de l’assimilation

L’égalité devant la loi, telle fut l’intuition de Clermont-Tonnerre au début de la Constituante disant qu’il fallait tout refuser aux juifs comme nation et tout leur accorder comme individus. La même inspiration a fondé la doctrine de l’assimilation des fondateurs de la IIIème République inséparable d’une conception de l’unité nationale reposant sur l’éducation : la conscience de la solidarité passe par le partage d’une même langue et par la transmission d’un même patrimoine littéraire, intellectuel, historique, ensemble des références nécessaires à la communication et à l’exercice de la vie en commun.

Devenir français (3) : voulons-nous des quotas ?

Les politiques d’immigration réussies sont des politiques d’immigration maîtrisées. Elles sont maîtrisées si elles reposent sur un choix fondamental. Le premier choix consiste dans la solution française de l’égalité devant la loi : tous les immigrés quelques soient leurs motivations (droit d’asile, contrat d’entreprise, désir de changer de vie…) doivent être égaux devant la loi du pays d’accueil et implique qu’ils viennent avec l’intention d’en respecter les règles et les mÅ“urs…

Devenir français (5) : Droit du sol et droit du sang, les réalités historiques

Opposer le « droit du sol » français au « droit du sang » allemand est un exercice de routine pour les intellectuels et les politiques de tout bord. Au pays de la Révolution, croit-on, la tradition définissait comme Français tout individu né sur le territoire de la République, au pays du nazisme, la nationalité se transmettait par le sang.

Immigration : les préalables au débat

Le dossier de l’immigration pose la question de l’avenir de la culture nationale. S’agissant d’une immigration provenant en majorité de pays extracommunautaires, le sujet demeurera explosif tant qu’il ne sera pas l’objet d’une délibération publique sans tabous et que les choix n’auront pas été posés à plat et arrêtés clairement.

La faillite des modèles européens d’intégration des étrangers

Depuis 2004 on a vu les modèles d’intégration européens laminés. Le modèle néerlandais avec l’assassinat du réalisateur Théo Van Gogh par un islamiste ; l’anglais avec les attentats de Londres de juillet 2005 par des terroristes britanniques d’origine pakistanaise ; tandis que le modèle français flambait dans les banlieues.

Communautarisme et espace public (1) : Existe-t-il un bon et un mauvais communautarisme ?

Peut-on considérer que l’esprit communautariste peut être compatible avec les valeurs de la République ? Prenons l’exemple d’une histoire banale dans l’imagerie médiatique des banlieues : un jeune homme tué par un policier à la suite d’une interpellation. Le quartier s’enflamme immédiatement et irrationnellement. C’est à l’imam du quartier – comme il s’en est trouvé un à Roubaix – que l’Etat demande secours. Celui-ci parvient à calmer le jeu et évite que la ville toute entière ne bascule dans l’émeute. Dans cet exemple celui qui incarne une communauté locale – religieuses en l’occurrence – est celui qui a évité le dérapage. Mais on peut également prendre un autre imam, également représentant d’une communauté locale – comme il s’en est vu à Vénissieux – qui prononce un prêche encourageant à la haine et au djihad. Cet exemple prouve le contraire. Les deux attitudes se rencontrent dans la vraie vie.

Communautarisme et espace public (2) : Le communautarisme voilà l’ennemi !

L’incendie d’une synagogue à Strasbourg en 2002 et les profanations en tous genres qui régulièrement et implacablement ont lieu depuis 4 ans nous amènent à réfléchir sur les ressorts profonds de notre malaise français. Ceux qui ont commis et commettent de tels actes se situent clairement dans la logique communautariste dont ils sont prisonniers : ils n’estiment plus être des citoyens français, mais agissent – en conscience – en tant que représentants de factions, de minorités et de ligues diverses. Ils voient, dans le cas de Strasbourg, en chaque juif non pas un citoyen de la République française, mais le membre d’une minorité particulière.