Entre tabous et interdits n°1 : la Fin des tabous
De la bible à la psychiatrie contemporaine en passant par le théâtre grec, la constante des tabous s’impose : la prohibition de l’inceste et du parricide, l’intangibilité des sépultures, la sacralisation de la vie donnée et reçue, le respect de la loi, l’autorité de la justice, l’ascendant terrible de la sanction, la délimitation entre l’espace public et la sphère de l’intime, préservée par la pudeur, sont les principes fondamentaux de la vie sociale.
Entre tabous et interdits n°2 : la montée des interdits
Dans nos démocraties dites développées les tabous (d’ordre anthropologique) ne cessent de reculer et les interdits (d’ordre juridiques) ne cessent de progresser.
Entre tabous et interdits n°3 : nouveaux comportements de société
Cette tension intolérable entre le déclin des tabous et la montée des interdits rend nos sociétés instables et leurs membres en proie à de terribles névroses. Pour preuve la consommation de psychotropes qui concerne 1 assuré social sur 4 et le niveau de cette consommation : en 2003 ont été consommés 15 millions de boîtes de Stilnox (somnifère), 11,5 millions de Deroxat (antidépresseur) et de 8,5 millions de Temesta (anxiolytique)…
Précarité, vous avez dit précarité ?!
En estimant que la précarité dépend plus du contrat de travail que de l’attitude des individus, on pousse ces derniers à se comporter en victimes. Le contrat première embauche (CPE) et le contrat nouvelle embauche (CNE) ont immédiatement relancé la polémique sur la précarité des salariés. En proposant aux jeunes un contrat de travail révocable à tout moment au cours des deux premières années, on ne leur offre qu’une situation précaire… Qui peut dire le contraire ? Et ce n’est pas en affirmant qu’on est moins en précarité avec un contrat CPE dans une entreprise en bonne santé qu’avec un contrat CDI dans une entreprise en difficulté, qui va rassurer.
LE PREMIER SEXE d’Eric Zemmour
A quoi ressemble l’homme idéal?Il s’épile.Il achète des produits de beauté.Il porte des bijoux.Il rêve d’amour éternel.Il croit dur comme fer aux valeurs féminines.Il préfère le compromis à l’autorité et privilégie le dialogue, la tolérance, plutôt que la lutte. L’homme idéal est une vraie femme.
Qu’est-ce que la France…?
« (…) la spécificité de la France ! Aux prix de longs efforts, la solidarité d’un petit peuple de ténuriers individualistes a été obtenue grâce au respect absolu du principe d’égalité devant la loi.
La vision de le DIACT : la France ne 2030
Le programme de prospective « territoires 2020 » s’est achevé en 2003 avec la mise en relief de 5 tendances majeures d’évolution des territoires et 3 questions restées sans réponse : 1. la double logique de métropolisation et de différenciation territoriale 2. l’influence de l’économie résidentielle et du temps « hors travail » sur les dynamiques territoriales 3. l’apparition de nouvelles formes d’exclusion et de risque 4. le découplage croissant entre les réalités socio-économiques et les territoires institutionnels 5. la nécessaire maîtrise des réseaux pour gouverner les territoires.
La vision de la DATAR : La France en 2020
Pour information, la Délégation à l’Aménagement du Territoire et à l’Action Régionale (DATAR) est devenue par le décret du 31 décembre 2005 la Délégation Interministérielle à l’Aménagement et à la compétitivité des Territoires (DIACT), reste un service du Premier Ministre à caractère interministériel.
La dictature du risque zéro dans la recherche industrielle
Le risque zéro dans l’industrie ou comment perdre les nouveaux marchés… En Novembre 2005 le parlement européen adoptait, après huit ans de débats et de négociations, un texte d’un millier de pages très controversé et considéré comme la loi européenne la plus importante depuis 20 ans.
Les français tous déçus de la politique française
Quand dans une démocratie, les électeurs et les élus se déclarent déçus les uns des autres, ce ne sont pas seulement les institutions qui se portent mal mais la société dans son ensemble. Dans son essai sur la gouvernabilité des démocraties, intitulé « comment peut-on être ministre ? », Luc FERRY identifie la cause majeure du malaise actuel : le sentiment de l’impuissance publique partagé à la fois par les électeurs et par les élus.