blog-politique

Archives par date

Vous regardez les archives du site par date.

Etat pré insurrectionnel (4) : les responsables du désastre

La France est en état d’urgence à cause de ceux qui ont laissé croire aux seuls bienfaits de la multiethnicité, du mélange des cultures et de la citoyenneté du monde pour tous. Ceux qui ont ringardisé le patriotisme, relativisé la légitimé des lois, victimisé les minorités, dissimulé les réalités, bidonné les chiffres, nié les évidences, lynché les contradicteurs. Ces professionnels du parler-faux traduisent les violences urbaines en demande d’intégration, les incendies d’écoles sont un besoin d’instruction, les manifestations de haines des messages protestataires… tout juste si les tirs à balles réelles contre les forces de l’ordre ne devraient pas être compris comme des gestes d’amour !

Etat pré insurrectionnel (5) : le trauma colonial

Toujours en cette fin d’année 2005 explosive, en s’appuyant, pour permettre l’application du couvre-feu, sur la loi du 3 avril 1955 qui avait institué l’état d’urgence au début de la guerre d’Algérie, le gouvernement a mis en évidence le retour du refoulé colonial. En effet, le traumatisme de la guerre d’Algérie, longtemps enfoui à la faveur des années d’expansion, exerce des ravages de plus en plus insidieux dans la conscience nationale française et se manifeste aujourd’hui avec une violence sans précédent depuis les émeutes des Minguettes, de Vénissieux et Vaulx-en-Velin en juillet 1981.

Etat pré insurrectionnel (7) : l’Etat face aux tribus

Tout ce qui est dit lors des précédents billets – issues de lectures allant de 2002 à 2006 – sur les méfaits de l’idéologie multiculturaliste et les modèles communautaristes, sous-entend une révolte contre le père. En effet, quand on brûle un camion de pompiers, c’est bien une façon de voir jusqu’où il est possible d’aller dans l’interdit et la provocation à l’égard de l’institution. Si l’institution, au lieu d’infliger la sanction – que chacun sait méritée – envoie les travailleurs sociaux, les prédicateurs ou les chercheurs en sciences sociales, elle ne répond pas de façon appropriée, elle capitule.

La famille (1) : les bouleversements se confirment

Une institution en pleine mutation : la révolution des mœurs entamée dans les années 70 poursuit une onde de choc et secoue le modèle familial français : le couple marié avec les enfants incarnant la norme est fortement concurrencé par les unions libres, la montée en puissance des familles monoparentales ou recomposées.

La famille (2) : divorce et famille recomposée

Les foyers recomposés s’installent dans le paysage : plus d’1 enfant sur 10 connaît cette expérience.

La famille (3) : la parenté tardive encore en marge

Contre tout attente et en dépit du discours médiatique, la « parenté tardive » (avoir un enfant biologique à 40 ans ou plus pour les femmes et 45 ans ou plus pour les hommes) reste marginale.

La famille (4) : une révolution anthropologique

Les transformations de la cellule familiale et les technologies de la procréation bouleversent systèmes de parenté et cultures. Marcel Gauchet (philosophe, directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, et rédacteur en chef de la revue « le débat ») dans la revue le débat de fin 2004 affirme que nous vivons une véritable « révolution anthropologique ».

La Famille (5) : les métamorphoses de la famille occidentale

Après mai 1968, il y a dissociation radicale de ce que le christianisme associait : hétérosexualité, fidélité, monogamie, cohabitation et procréation.

La Famille (6) : à l’heure de la revendication de l’homoparentalité

Comme structure protectrice, la famille résiste : c’est si vrai que les couples homosexuels aspirent à la reconnaissance de ses codes et de ses rites.