Le déficit budgétaire américain 2005 a été le plus faible du G7
Contrairement à ce que la plupart des commentateurs français disent sur l’endettement américain, sans aller voir les chiffres à leur disposition sur le site du Congressional Budget Office, le déficit budgétaire américain (2,7% du PIB) en 2005 aura été le plus faible du G7, tout comme sa dette publique (37,4% du PIB) soit la moitié de la dette française (environ 65% du PIB en 2005 représentant plus de 1000 milliard d’euros).
1,4% : c’est la progression du PIB en 2005 dans la zone euro.
En 2005, le PIB aura progressé de 1,4% en zone euro. Le PIB réellement « vendu » (hors variation des stocks) a connu une hausse de 1,2% seulement avec une tendance baissière au quatrième trimestre comme la consommation. Le problème c’est qu’en 2005 l’endettement des ménages, qui a crû de 12% sur un an, aura été le seul moteur de la (faible) croissance de la consommation. Bridez ce moteur et la consommation européenne risque de ressembler à celle du seul pays où les ménages ne s’endettent pas : l’Allemagne, qui affiche sur quatre ans une croissance de la consommation de…0% !
Ethnies, race ou culture : qu’est-ce qui détermine les peuples ?
Pour faire échos à la question que nous nous sommes posée en politique nationale sur « qu’est-ce qu’être français ? », il nous a semblé intéressant de tourner nos regards en direction des Balkans et du Proche-Orient.
Etre français (1) : comment peut-on devenir français ?
Dans la question de l’acquisition de la nationalité française il y a deux façons de voir les choses : l’adoption de la France comme une histoire, une aventure collective, voire un bonheur !… ou l’adoption de la France comme un sac de droits sans devoir, une série d’avantages administratifs, voire comme une récrimination.
Etre français (2) : la leçon des coupes du monde
La France n’a jamais été multiculturelle mais multiraciale. Elle l’est parce qu’elle refuse d’être polyethnique et parce qu’elle aime l’unité. Là où le multiculturalisme est division, la république est une et indivisible. Alain Peyrefitte résume la construction de l’histoire française : « Nous, avec plusieurs races, plusieurs ethnies, nous avons fait un seul peuple, une seule culture. (…)
Devenir français (1) : Le cadre juridique et le contexte du passage de l’assimilation à l’intégration
La principale menace qui pèse sur notre civilisation ne vient pas des musulmans pratiquants puisqu’à l’image des événements de janvier 2004 autour du port du voile, l’annonce d’une simple loi a suffi à les ramener à la raison ; mais des fanatiques religieux qui les manipulent et des intégristes de tous bords – y compris les écologistes et alter mondialistes – qui les soutiennent par idéologie. L’Etat doit tenir bon : pas d’insignes religieux ostensibles à l’école ; pas d’entrave d’ordre ethnique ou religieux au fonctionnement des services publics. Point final.
Devenir français (2) : La pratique républicaine de l’assimilation
L’égalité devant la loi, telle fut l’intuition de Clermont-Tonnerre au début de la Constituante disant qu’il fallait tout refuser aux juifs comme nation et tout leur accorder comme individus. La même inspiration a fondé la doctrine de l’assimilation des fondateurs de la IIIème République inséparable d’une conception de l’unité nationale reposant sur l’éducation : la conscience de la solidarité passe par le partage d’une même langue et par la transmission d’un même patrimoine littéraire, intellectuel, historique, ensemble des références nécessaires à la communication et à l’exercice de la vie en commun.
Devenir français (3) : voulons-nous des quotas ?
Les politiques d’immigration réussies sont des politiques d’immigration maîtrisées. Elles sont maîtrisées si elles reposent sur un choix fondamental. Le premier choix consiste dans la solution française de l’égalité devant la loi : tous les immigrés quelques soient leurs motivations (droit d’asile, contrat d’entreprise, désir de changer de vie…) doivent être égaux devant la loi du pays d’accueil et implique qu’ils viennent avec l’intention d’en respecter les règles et les mœurs…
Devenir français (5) : Droit du sol et droit du sang, les réalités historiques
Opposer le « droit du sol » français au « droit du sang » allemand est un exercice de routine pour les intellectuels et les politiques de tout bord. Au pays de la Révolution, croit-on, la tradition définissait comme Français tout individu né sur le territoire de la République, au pays du nazisme, la nationalité se transmettait par le sang.
Immigration : les préalables au débat
Le dossier de l’immigration pose la question de l’avenir de la culture nationale. S’agissant d’une immigration provenant en majorité de pays extracommunautaires, le sujet demeurera explosif tant qu’il ne sera pas l’objet d’une délibération publique sans tabous et que les choix n’auront pas été posés à plat et arrêtés clairement.